mai 2005

14émes Rencontres Théatrales de Tomblaine

Festival

„Aux    Actes    Citoyens!“

TOMBLAINE

17 – 25 mai 2005

 

Centre social La Clairiére – Haut du Liévre, Nancy, 18. mai

Restaurant scolaire – Maisons Neuves, 19. mai

Maison de la Culture – Maisons Neuves, 19. mai

Conseil Général, Mairie de Toul, 20. mai

Festival Aux Actes Citoyens, Tomblaine, 21. mai

Gite sportif, Tomblaine, 22. mai

Festival Aux Actes Citoyens, 22. mai

Festival  Aux Actes Citoyens, 24. mai

Printemps du Livre, Nancy, 25. mai

 

 

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Le voyage de retour s´est bien passé – tout le monde dormait durant presque tout le trajet.

Nous avons changés de car à Prague, mais cela nous a pas évite les problèmes avec la douane des transports qui nous a contrôlé juste après Prague, et je craignais que l´on soit immobilisés sur place, car plein de papiers du bus n´étaient pas en règle. Heureusement on nous a laissé repartir. J´ai profité du trajet pour relancer le débat sur les événements récents. Hélas nous  étions pas encore au bout de nos peines, car, fort de soupçons après des indications de nos troupes, nous avons pratiqué une fouille dans les affaires personnelles des deux nouveaux au moment de nous quitter, et nous avons découvert dans leur sac un reproducteur qu´ils ont démonté de l´enceinte de la chaîne du gîte. Cela a du se passer juste avant le départ, car jusque là, la chaîne marchait à fond presque sans s´arrêter. C´est d´autant plus regrettable, qu´il s´agissait d´individus adultes, aux quels nous avons donnes une chance immense, qui avaient entendus tout au long du séjour mes discours sur le côté négatif vis à vis du groupe entier qu´un tel geste peut engendrer, et qui l´ont fait quand-même. Je suis vraiment désolé d´arriver encore avec une nouvelle tuile – c´est vraiment la série ! Je vais envoyer un message à Dan, le Roumain qui est au gîte. Bien que la chaîne n´aie pas grande valeur – il s´agit d´une vielle machine, et un des baffles marche encore, le geste est pitoyable et humiliant pour nous tous.

Dès le retour j´ai remis sur table le cas des deux gamins. Avec Hélène nous sommes allés voir la mère de David pour s´expliquer et convenir de la stratégie à suivre. Pour Edko (le plus âgé), il s´agissait d´éviter dans l´immédiat que son père ne le tue.

 

Le lendemain nous avons distribué les vêtements – tout  est parti dans la minute qui suivait, et après midi nous avons fait une réunion avec tous les gosses pour parler du séjour. Suivant le conseil de Johann, j´ai essayé d´initier le débat, pour que tout le monde puisse s´exprimer. Tous étaient  bien sûr ravis du séjour et tous ont désavoué le vol. A l´unanimité ils ont conclu qu´ Edko ne peut pas faire partie du groupe, et nous avons décidé qu´il fera des travaux d´intérêt général - repeindre la salle de répétitions  par ex. pour se repentir. Ce qu´il a accepté avec enthousiasme. Dans mon fort intérieur je suis persuadé que ce n´est pas un mauvais bougre, mais il ne pourra pas fréquenter le groupe de prés. Sa cousine, Mira, a même voulue que l´on porte l´affaire a la police...En ce qui concerne David (le petit), tout le monde s´est accordé à lui donner une seconde chance. Puisqu´il n´était pas très assidu aux répétitions, nous avons proposé qu´il vienne tous les jours après l´école au  rattrapage et qu’ ´il reste ensuite aux répétitions, bref, que pendant un certain temps il n´ai pas de sorties dans la rue. Ensuite nous avons passé à la distribution de l´argent des cachets et de ce qu´il restait sur le voyage. Finalement j´ai quand-même opté pour un partage suivant les mérites personnels. Donc cela allait de 100 euros pour les plus assidus jusqu’´au 20 pour les cancres, et rien pour les voleurs. Avec une explication de ma part et d’Helene sur le pourquoi des choses au cas par cas. Tout le monde était content, sauf la mère de David qui s´est pointée (en sentant l´alcool) en réclament virulemment sa part. Hélas, je crains que dans ce cas la, nous ne puissions pas faire grand-chose. Il n´est pas exclu qu´ils aient vraiment la somme des 100 euros qui manquaient. David n´arrive pas vraiment à exprimer sa culpabilité et son milieu familial encore moins. Pour l´instant nous leur avons rien donné, je leur ai proposé d´aller voir ensemble lundi la psychologue qui a en charge les gosses du quartier – ce qu´ils ont refusés – ils ne veulent plus que David vienne aux répétitions, ils ne veulent que récupérer les 20 euros auxquels ont droit les cancres. Peu après est apparu le père d´Edko, légèrement éméché comme d´hab. Il fallait parer au plus pressé – nous l´avons rassuré que ce n´est pas grave, et nous l´avons fait jurer qu´il ne tabasserait pas son gamin. Il a la main très lourde et il a causé  plusieurs fois des blessures qui lui ont values de la prison. Nous lui avons donc expliqué patiemment le tout – ce à quoi il a conclu que la faute était de faire ça avec nous et surtout de s´être embarqué avec quelqu´un d´autre et de se faire prendre. En bon père il a promis qu´il punirait son fils en le privant de sorties et qu´il ne le tabassera point – affaire à suivre...