Rouergue

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Les folklores du monde ont rendez-vous

Aveyron

Du 05/08/2012 au 12/08/2012
La Slovaquie fait partie des onze pays invités, cette année, au festival folklorique international du Rouergue. Une 57e édition qui débute ce dimanche, à Arvieu./ Photo DDM

À partir de ce dimanche, le département accueille la 57e édition du festival folklorique international du Rouergue. Onze groupes, venus des cinq continents, vont animer vingt-cinq communes aveyronnaises en compagnie de six formations locales.

Toute la semaine prochaine, le monde entier a rendez-vous en Aveyron. Le département, comme le veut désormais une tradition solidement ancrée, accueille à compter de ce dimanche la cinquante-septième édition du festival folklorique international du Rouergue. Une manifestation née à Pont-de-Salars et qui, au fil des décennies, a pris de l'ampleur pour, aujourd'hui, permettre aux folklores de quatre des cinq continents (il manque l'Afrique cette année) d'être représentés au cœur du Rouergue.

Ainsi, pendant huit jours, onze groupes aux couleurs d'autant de pays (Taïwan, Bulgarie, Slovaquie, Île de Guam, Brésil, Bolivie, États-Unis, Mexique, Suisse, Serbie et Tchéquie) vont «envahir» vingt-cinq communes aveyronnaises et - preuve de la bonne renommée du festival - trois des départements limitrophes que sont la Lozère (à Meyrueis et au Rozier) et le Lot (à Cajarc). Des troupes qui se produiront en compagnie de six de leurs homologues aveyronnaises : La Pastourelle et l'Escloupeto, de Rodez, Los Oyolos, de Laguiole, L'Arvieunoise, d'Arvieu, la Cabrette du Haut-Rouergue, d'Espalion et la Gantieirelo, de Millau.

Ce festival folklorique international du Rouergue promet donc un joli voyage autour du monde tout en restant à l'intérieur des frontières du département. Le dépaysement sera, en effet, assuré avec l'ensemble des danseurs étrangers qui, avec leurs costumes, se produiront, en huit jours, à trente-six reprises. Autant dire que si l'Aveyron veut attirer les touristes, les participants au festival, eux, ne seront pas vraiment en vacances…

En huit jours, les onze groupes étrangers se produiront à trente-six reprises.

57e FFIR du 5 au 12 Août 2012

 

   ILE DE GUAM                               Ensemble  « Inetnon Gef Pa’go » de Agana

   BULGARIE                                    Ensemble  « Minyor » de Pernik

   MEXIQUE                                    « Estampas de Mexico »

   TAÏWAN                                     » Cho Shui River Arts Dance Ensemble »

   U.S.A.                                         « American Rhythm Dance Company de Rexburg (Idaho) »

   SUISSE                                        « Les Bletzettes » de Champlan

   SLOVAQUIE                               « Kesaj Tchavé » de Kezmarok

   BRESIL                                       « Elenco Tradicionalista e Folclorico Aldebara »

   BOLIVIE                                       La compagnie National de Danza « CONADANZ »

   SERBIE                                        Ensemble « Theodora de Nis »

   TCHEQUIE                                 « AYFAS de Brno »

   Rouergue        Pastourelle-Escloupeto-Oyolos-Gantieirelo-Arvieunoise-Cabrette Haut Rouergue

 

Le Festival du Rouergue est du CIOFF (Conseil international des organisateurs de festivals folkloriques) pur jus. Des gens très sympas, complètement investis dans leur mission au sein du bénévolat au service des autres. Nous avons retrouvés nos marques, telles que nous les connaissions des années précédentes, cette fois-ci avec Evelyne et Jacky, des accompagnateurs efficaces et dévoués, à notre entier service. Pareil pour la direction, Alain et Raymond ont bataillé pour que l´on vienne au festival, puisque déjà l´année dernière ils étaient prêts à nous recevoir, et ils ont persisté pour que l´on vienne quand-même cet été.

C´était aussi l´occasion de retrouver Shnurki et Jaro, qui depuis plus de six mois se sont établi tout près, à Decazeville. C´est tout une histoire, qui nous a pas mal perturbée, et dont nous ne connaissons pas encore les aboutissements. Il y a un an, lors de notre tournée de Pâques, lors de l´étape de Decazeville, est apparu un certain Fred, très sympa, se mettant spontanément à notre service et disposition pour les menus problèmes logistiques inhérents à toute tournée, ce qui était plutôt appréciable et utile, d´autant plus que le personnage était avenant, efficace et apprécié de tout le monde pour sa générosité. Rapidement il est devenu fan du groupe, il nous a suivi lors de nos différents déplacements, et est même venu en Slovaquie, découvrir la réalité du quotidien des gosses, et très ému, il a déclaré qu´il a enfin trouvé le sens de sa vie...

Mais je ne savais pas que cela allait prendre de telles proportions. Il a établi des contacts de plus en plus étroits avec le bidonville de Lomnica, est revenu à plusieurs reprises, a commencé à apprendre le romani, en fait il s´est constitué un personnage, ayant soi-disant des ascendants tsiganes avec une grand-mère tsigane imaginaire, etc... Jusque là rien de très dangereux. Des projections, voir des phantasmes, sont le menu courant de beaucoup de personnes et personnages plus ou moins bizarres et fantasmagoriques que nous voyons côtoyer le monde tzigane. D´extérieur, ils se construisent tout un monde parallèle, qui correspond à leur manques et désiratas, mais qui est à mille lieux éloigné de la réalité. Peu importe, surtout dans le milieu artistique ce genre de démarches constituent parfois même le propre du propos artistique. Du moment que cela ne dérange personne, ce n´est pas grave. Et les innombrables prises de positions par rapport au monde tsigane, n´engagent que ceux qui les émettent... Mais notre Fred a voulu passer aux actes en aidant, en sauvant, en mettant sur la bonne voie les autres. Il a proposé aux hommes de la colonie de Lomnica de les faire venir en France et de les faire travailler avec son entreprise de bâtiment. Louable intention. Cela aurait été vraiment formidable. S´il y a une chose dont tout le monde a vraiment besoin, c´est bien le travail. Et qui mieux, qu´un patron d´une boite de bâtiment peut proposer du boulot à des Roms pour les quels la maçonnerie est une seconde nature... Tout le monde était enthousiaste, et moi-même j´encouragais vivement un tel projet. Mais les choses ont vite pris une toute autre tournure. Au lieu de se consacrer au travail et à son entreprise, Fred, au contraire, a tout lâché, sa boite a fermée, il s´est mis à parler le tsigane, à porter un chapeau à la Yul Brunner, il a fait venir Shnurki et Jaro en France, hélas pas pour bosser dans le bâtiment, mais pour monter un groupe de musique tzigane et se produire dans les restaurants. Bien sûr, nos deux jeunes n´en demandent pas plus, et partent au pied levé rejoindre l´Eldorado rêvé et les cachets prisés. Mais en réalité où trouver à Decazeville de quoi exister en faisant de la musique, et encore il faudrait savoir en faire, le bagage musical de nos protagonistes est plutôt modeste. Sans parler que jouer dans une pizza d´un copain une fois tous les 15 jours ne suffit pas à nourrir son homme, et encore moins sa famille. Bref, c´est Fred qui finance tout ça sur ses fonds personnels, et nos deux lascars servent de faire-valoir à ses mirages de musicien tsigane. Jusque là rien de très dramatique, c´est leur vie, et même si ce n´est pas bien vaillant, on ne peux pas leur reprocher d´avoir voulu suivre le bon filon, bien que nous ne sommes pas très heureux qu´ils viennent dans une région où nous nous sommes déja produits a maintes reprises (Festival des Langues - Mescladis), où nous avons nos marques, et leur errance ne va certainement pas amméliorer notre image, tout le monde les associe naturellement à nous, ils profitent de cela à notre dépense. Mais ce sont les retours et les interprétations de cette aventure au pays qui font des ravages. Car bien sûr, c´est un vieux truc de tous les émigrés et expatriés, plus on se porte mal, plus on galère, plus on décrit en termes élogieux aux autres du pays son amère réalité. Donc nous avons des nouvelles comme quoi c´est l´Eldorado, des cachets fabuleux, des concerts somptueux, etc, des photos en costumes blancs avec des guitares (dont il ne savent pas jouer) qui font rêver tous les bidonvilles...mais ce qui d´une manière détournée veut dire aussi que c´est possible de gagner des fortunes avec la musique, et que si les tournées de Kesaj ne rapportent rien, c´est que Helena et Ivan s´en mettent plein les poches... Tout cela est pris pour argent comptant par l´auditoire tsigane, avide d´histoires à dormir debout, à la Bolywood, surtout s´il est question de plein d´argent. Régulièrement nous apprenons que toute la famille va les rejoindre, qu´ils vont habiter une super maison, qu´ils font des cachetons à 3 mille euros... ce qui a pour effet que du jour au lendemain leurs frangins, Matej, Jakub, Domino et Tomas ne viennent plus en répète, croyant qu´ils vont partir le lendemain, mais leur mère est toujours là à me demander qques euro parce qu´ils n´ont rien à manger... et les deux grands frères ne sont pas capables d´envoyer un peu de sous pour remplir la marmite, pour la bonne raison qu´ils n´en ont pas et qu´ils galèrent au fin fond de l´Aveyron tout en racontant comment la vie est belle pour eux. C´est vrai que du moment qu´ils ont de quoi cloper et boire une bière de temps en temps, c´est déjà mieux qu´ à la maison... mais ce n´est vraiment pas dans notre démarche – "la vie, pas la manche", et là c´est plutôt navrant ce qu´il leur arrive...

Les choses se calment peu à peu, mais cela nous laisse un gros goût d´amertume, de voir des jeunes adultes partir sans un mot, pratiquement s´évader, comme si nous voulions les retenir, ce qui n´était absolument pas le cas, nous aurions simplement préféré qu´ils s´en aillent dans des  conditions décentes, pour aller bosser, travailler, comme ça leur a été promis. Et un au revoir fait toujours du bien. Mais il n´y en a pas eu, pas plus que de bonjour, lorsqu´ils sont revenus nous voir au Festival du Rouergue. Ils sont venus avec la femme de Fred, étant fâchés avec lui paraît-il, ils vivent maintenant sous ses ailes, tout cela dans un embroglio de couples faits et défaits qui a l´air plutôt sordide, que nous ne connaissons pas et ne désirons pas connaître. Toujours est-il que Marielle m´a appelée et on se met d´accord pour une rencontre dans le cadre du festival. Dès le premier jour de notre séjour à Rodez ils viennent, juste au moment d´une répétition. Retrouvailles, émotions, sourires, mais pas un mot ni geste envers moi ou Helena. Ignorer la politesse élémentaire par des jeunes que l´on sérieusement épaulés, dont on s´occupe actuellement à temps plein de leurs quatre frères, ça ne la fait pas. Au bout de dix minutes, exaspéré, je leur dis de partir et d´apprendre à dire bonjour aux anciens... Ce n´est pas très finaud, mais je n´ai pas le temps ni loisir de faire dans la dentelle, des perturbations inutiles je n´en ai pas besoin, alors je tranche. Toute cette histoire est un petit conte à dormir debout. Bien sûr, qu´au final cela nous fait de la peine plus qu´autre chose de les voir errer à la merci d´humeurs bizarres de leurs compagnons d´infortune. Mais cela n´excuse pas leur comportement irresponsable, alors on en reste là. Les jours suivants ils reviennent, nous n´allons pas les empêcher de voir leurs frères, mais au final ils ne s´ocuppent pas d´eux, passent juste leur temps à bavarder avec les grands,  à crâner  avec leurs histoires de fric... et n´ont pas de quoi se payer un paquet de clopes. Plutôt triste, mais aussi déstabilisant et surtout navrant de la part d´adultes censés être responsables... je parle de Fred et de son épouse.

Sinon le festival s´est parfaitement bien passé. Comme maintes fois lors d´autres événements Cioff, rapidement nous faisons la différence, mais dans le bon sens, tout le monde apprécie la spontanéité, l´énérgie et la joie de vivre des gosses, sans parler du spectacle qui est maintenant parfaitement rodé, et en jette... Les journaux en premier, nous font l´honneur de leurs premières pages. Ainsi le 8 août, le Centre Presse et le Midi Libre nous mettent à la une, et nous avons de splendides photos dans d´autres titres régionaux. Et ce même 8 août Libé aussi, sur sa une, tire une immense photo de Roms de misère avec comme titre: " Roms – Quelles solutions?". Quelle belle coïncidence! On ne va pas refaire le monde, ni faire danser tous les Roms de France et de Slovaquie mais les solutions - donc les miracles, ce n´est pas la peine de les chercher, il suffit de les faire... ne serait-ce qu´en dansant et en chantant.

Le festival en est à sa 57ème édition, tout est bien rodé, les temps de récupération ne sont pas occultés, les grasses matinées, suites aux rencontres-discothèques hyper-tardives pour ne pas dire matinales, entre les groupes, remettent d´aplomb toute la troupe. Nous arrivons même à récupérer deux tableaux noirs et un gros paquet de craies pour la rentrée par les bons soins d´Alain Pinchon,  directeur du festival, qui est aussi Maire de Pont-de-Sallars et réussit à nous dégoter cela juste le dernier weekend du festival, en plein final.  Juste une frayeur avec une visite nocturne aux urgences suite à des claquettes trop fougueuses ayant pour conséquences une entorse au pouce de Dalibor qui gémit comme s´il avait une triple fracture. C´est vrai que son pouce a l´air un peu tordu, alors à 2 h de mat´on se retrouve à l´hôpital de Rodez. Maintenant j´ai l´habitude des ressentis exagérés de la douleur de nos mômes. Un peu comme sur scène, c´est du hyper intense, émotionel, parfois démonstratif, et l´on croit facilement que la dernière heure du patient a sonné. Donc j´attends avant d´aller chez le médecin, car devant un tel état et une telle souffrance, le pauvre pratiquant français n´aurait d´autre alternative que l´hospitalisation immédiate, voir le bloc opératoire... Cela nous est déjà arrivé plusieurs fois et n´a servi strictement à rien, sinon à des relances infinies de non-payés de nuitées d´hosto. Là, c´est pareil, mais puisque le pouce a l´air bizarre, Dalibor est recroquevillé de douleur, je n´ai pas le choix, on y va quand même. Heureusement qu´il n´y a pas trop de monde, et rapidement la radio écarte tous les soupçons, tout va bien, une attelle pour la forme suffira à calmer les douleurs et les gémissements.

Le fait que cela arrive à Dalibor, un nouveau, n´est pas innocent. Ceux qui sont pour la première fois en tournée, comme lui, sont toujours plus fragilisés. Même s´ils sont avec leurs copains de la colonie, on sent quand même qu´ils sont déstabilisés, se retrouvant pour la première fois en dehors de leur milieu d´origine, de leur environnement familial, qu´ils n´ont jusqu´à maintenant jamais quitté. Nous avons plusieurs cas de primo- participants avec nous. Autant avec ceux de Strane, qui sont sur un niveau social plus élevé, ça se passe tout à fait normalement, ceux de Rakusy, venant de conditions extrêmes, ont manifestement, parfois des états d´âme  qui leurs pèsent. On les voit de temps en temps à l´écart, isolés, visiblement la tête ailleurs. Mais sans plus. Et de la part de Bodka, qui vient d´une famille de 14 frères et soeurs, il ne faut pas s´étonner qu´elle se sente tout à coup un peu seule, même en plein milieu des Kesaj. Mais tout cela aussi, fini à terme par se dissiper, et à la fin on peut constater que tout le monde a pris le plis. Au contraire, pour une fois j´observe avec plaisir qu´enfin, il n´y a pas de problèmes avec ces fameux relants de castes, du moins c´est comme ca que je les analyse. Les groupes de Rakusy, Lomnica, Strane font un bloc, tout le monde communique avec tout le monde, et il n´y a aucun problème majeur à signaler. Même la petite Maria de Rakusy, forte tête, a parfaitement intégrée le groupe, et arrive à communiquer avec moi comme si rien n´était, ce qui n´était pas toujours le cas, avant elle me tirait la langue et s´enfuyait dans la nature... En tout cas c´est elle la nouvelle star. Du haut de ses 12 ans et de sa frimousse blondinette elle attire tous les regards et tous les objectifs. Manifestement, ce n´est pas pour lui déplaire, et elle assume son nouveau rôle aussi bien sur scène qu´en coulisses... Mais Bodka aussi, à la fin, est sortie de son ulite et a intégré le collectif. Pareil pour Tomas, à la fin du séjour il n´y avait plus aucune trace d´agréssivité dans ses relations avec les autres, tout calme, c´est devenu un ado sympa, attentif aux autres – tout le contraire de l´ordinaire. Les petits ont tous pris du poids. Pour Matej et Kubo c´était carrément une cure d´engraissement, à grand renfort de tartines de Nutela à toute heure de la journée. On a soigné l´autite de Jakub, les dents d´Aurélia, les doigts de pieds de Cyril (il est à espérer qu´ils ne soient pas cassés suite à un coup de pied de Stefan), et une infinité d´autres petits bobos divers et variés. Mon passé d´infirmier-médecin durant les deux années que j´ai passé à l´équivalant de la Légion étrangère de l´armée tchécoslovaque m´est fort utile pour tous les pansements, cachets et surtout diagnostiques exprès sur le champ... A Montpellier je suis assisté par Laurent, un féru des huiles essentielles, qui monte vite une officine improvisée en haut du bar, ouverte tous les jours à partir de 1 heure de mat´. Mais il faut passer aux antibiotiques, et c´est le festival du Rouergue qui prend la relève pour venir à bout des cas plus coriaces. Babovka s´est fait même mordre par un poisson... mais ça en est resté juste à une intervention des secouristes de la plage de Palavas. Justement, dès notre première sortie à Palavas, au milieu d´une foule de dizaines de milliers de baigneurs, je vois Matej et les autres marmots jouer avec un petit gars de trois ans, et il se trouve que c´était le fils d´un des musiciens gitans avec les quels on devait jouer le premier jour. Il était là avec sa mère et ses soeurs, et on est tombé juste sur eux au milieu de la marrée humaine des vacanciers. Enfin, Matej est tombé sur eux... Au niveau de l´intendence cela se passe aussi bien. Dusan est là avec sa femme, Veronika, qui prend  part naturellement à tous les préparatifs de nourriture, avec les grandes filles. Stano assure avec Stefan du côté des costumes et Cyril a la charge des temps de recrées sportifs et les sorties nocturnes. Le festival passe vite. Il n´y a pas vraiment le temps de tisser des liens plus étroits avec les autres groupes. Il faut dire aussi, qu´à la différence des autres années, cette fois-ci il n´y a pas de sympathie débordantes manifestes, comme ce fut le cas avec des Martiniquais, Chiliens, Russes, Espagnols, et j´en passe, au cours de nos festivals antérieurs. Les groupes que nous côtoyons cette année sont un peu distants, les Américains des USA se plaignent même que des gosses viennent dans leurs chambres, alors que l´on ne les quitte pas des yeux, et que, finalement, nous ne sommes pratiquement pas présents sur le site, étant toujours en déplacements pour les spectacles. Mais il n´y a pas de mal, et nous quittons Rodez avec un très bon souvenir.